ATAWAT : késako ?

Étymologie

En tout premier lieu est apparu le terme “mobiquité”, une contraction entre “mobilité” et “ubiquité”, une invention de l’ANR, Agence Nationale de Recherche.

En 2002, Xavier Dalloz dépose le terme de ATAWAD qu’il définit comme” la capacité des utilisateurs d’accéder à l’information à tout moment, de n’importe où et sur n’importe quel appareil. L’ATAWADAC est un enrichissement récent à la notion initiale qui incorpore la dimension de contenu, en ajoutant “Any Content”.

 

Définition

La mobiquité, version Française du terme, serait “le don de la mobilité tout en gardant les avantages de la sédentarité”. La position géographique n’est désormais plus une barrière à l’usage d’Internet.

Xavier Dalloz, analyste Français expert en stratégie digitale prend conscience de l’importante capacité d’un usager à se connecter quotidiennement. Il considère cette capacité d’accéder à tout contenu dans contrainte temporelle ni géographique comme l’une des principale modification de la transformation digitale.

 

Enjeux

Distributeurs, médias, usines, consommateurs… Nombreux sont les acteurs impactés par cette mobiquité. Chacun d’entre eux découvre de nouveaux enjeux et dois répondre à de nouvelles problématiques

 

  • Pour les entreprises

Si la mobilité numérique a tout d’une nécessité actuelle pour le consommateur, les distributeurs et les marques redoublent d’ingéniosité pour s’adapter à cette avancée technologique. L’ATAWAD nécessite de nouveaux investissements en recherche et développement en terme de technologie, de gestion des données et surtout de sécurité informatique. Le secteur de la formation en ligne (le e-learning) connaît un nouvel essor, proposant aux consommateurs une accessibilité sans contrainte, notamment au niveau du contenu. De plus, la concurrence mondiale et notamment la production à bas-coûts dans les pays asiatiques accentue la complexité à produire et se différencier pour les entreprises.

Pour prendre l’exemple des MOOD, l’ATAWADAC ne substitue pas la formation initiale, il la complète, comme un prolongement de l’expérience d’apprentissage grâce à la technologie. L’apprenant jouit d’une liberté d’effectuer son apprentissage à son bon vouloir, ou et quand il le souhaite. La manque de surveillance de la part du concepteur pédagogique peut en revanche atténuer l’efficacité de l’apprentissage.

 

  • Pour les médias

La mobiquité augmente la quantité de présence médiatique nécessitée par les consommateurs. Alors qu’autrefois on lisait le journal le matin et on regardait le journal télévisé le soir, on s’informe désormais  en continu et bien souvent gratuitement. La “pause” sur son téléphone n’en est plus réellement une car l’utilisateur consulte ses réseaux sociaux, la presse, ses mails… De ce fait, les médias se sentent obligés de produire d’avantage de contenu pour assurer une omniprésence malgré la saturation des espaces médiatiques.