Le Web 3.0

Le Web 3.0

livreVoici le résumé du texte Bienvenue dans le flux : un nouvel âge pour le web écrit par Nova Spivack et traduit par Virginie Clayssen.

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Le web, ce n’est pas Internet. En réalité, il s’agit de l’une des nombreuses applications qu’il offre parmi l’email et le transfert de fichiers (FTP).

Nous entendons souvent les termes “web 1.0”, “web 2.0” et de plus en plus le terme “web 3.0”. Les deux premières versions représenteraient son développement, la réalisation des sites, des interfaces… En bref, elle représenterait la mise en place de l’environnement virtuel. Au fil des années, l’utilisation de cet application s’est démocratisée et les individus se la serait appropriée. Nous serions à présent dans un tournant, au passage à la version supérieure. Et selon le texte, ce web 3.0 se matérialiserait par l’ère du flux.

Définir le flux

Mais alors qu’est-ce-que le flux ? Sa définition est simple : c’est l’ensemble des données envoyées et circulant sur le web.

Cela construit une toile en constante mutation, le changement est permanent et ce sont les utilisateurs qui choisissent quels types d’informations ils souhaitent recevoir. Nous pouvons apparenter les flux à des “actes deJava Printing conversation” : il y a un émetteur, un moyen d’émission et un destinataire. Le présent est devenu plus bref. Le rythme de vie des personnes connectées s’aligne sur le rythme du flux. L’attention de l’internaute est de plus en plus difficile à capter et ce flux d’information peut perdre l’utilisateur. “Aujourd’hui il va tellement plus vite, il se nourrit de lui-même, et nous le nourrissons et nous l’amplifions toujours plus.”

Fils et flux d’informations

Auparavant, nous parlions de fils d’informations : ces informations étaient asynchrones, c’est à dire qu’elles étaient toujours dans le sens : Producteur -> Social_Network_Analysis_VisualizationConsommateur. Par exemple, lorsqu’une publicité est diffusée à la télévision, le producteur n’a pas le retour du consommateur. Il ne sait pas comment est reçu ou perçu le message. A l’ère du flux, les informations sont devenues asynchrones. On parle alors de flux d’informations, il y a aujourd’hui des conversations B2B et B2C et C2B. Chacun devient producteur, il faut toujours être actif, dans le présent.

Des outils pour s’organiser

Pour s’organiser, il est nécessaire de centraliser les flux pour focaliser efficacement notre attention et ne pas se perdre parmi ces quantités d’informations. Il devient primordial de disposer d’outils adaptés. Il existe des interfaces dédiées ou des outils de curation. Nous connaissons Facebook, Twitter et les blogs mais de nouveaux services voient le jour pour gérer, trouver et comprendre des flux. Nous trouvons donc “des éditeurs de flux, des outils de syndication de flux, des flux en temps réel, des moteurs de recherche, des moteurs d’analyse de statistiques de flux, des réseaux de publicité dédiés aux flux, et des portails de flux”.

Mesures de la valeur d’un item

Pour mesurer la valeur d’un item, il y a deux différentes manière. La première mesure se réfère à sa popularité et la seconde à sa pertinence par rapport à un thème. Pour apprivoiser le flux, il faut combiner ces deux approches.

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Nous sommes donc dans un changement de paradigme. De nouvelles opportunités s’ouvrent à l’économie. Le web se transforme de plus en plus en flux et les consommateurs en sont aussi devenus producteurs. Les questions qui persistent sont : est-ce-que l’utilisateur va réussir à faire face et va t-il réussir à filtrer ces flux grâce aux outils mis à sa disposition ?

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Mon point de vue

Il me semble que le fait d’entrer dans l’ère du flux permet une interconnexion en temps réel intéressante entre les personnes. Le fait d’être toujours au fait de l’actualité permet d’être constamment à jour et de suivre les mutations.

Cependant il me semble qu’en accélérant le rythme de nos consultations, en accumulant les informations, en multipliant les informations nous pouvons être tentés de privilégier la quantité à la qualité.

Sur Facebook, des articles sont régulièrement partagés. J’ai souvent remarqué que certaines personnes réagissaient à l’article uniquement en se référant au titre. Cela crée des conversations sans réels intérêt et des réactions brutales. Aussi sur Twitter, en étant abonnés aux journaux en ligne, nous sommes toujours informés de ce qu’il se passe dans le monde. Je pense que cela nous crée une vision minimaliste des évènements. Il reste important à mon sens d’approfondir les sujets et ne pas s’en tenir au 140 caractères autorisés par le réseau social.

De plus, un grand nombre d’informations est créé et peut s’apparenter à de la désinformation.

Je perçois donc ces flux comme des titres de livres (articles, pdf, ebook etc.) rangés dans des bibliothèques (réseaux sociaux, blogs, sites web) et qu’il est nécessaire d’emprunter certains livres pour en approfondir les sujets.

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Sources

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Pour aller plus loin

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