Il existe plusieurs termes pour définir ce procédé criminel : « criminalité informatique », « délinquance informatique », « criminalité de hautes technologies » et « cybercriminalité ». Le terme le plus courant, « cybercriminalité », est né à la fin des années 1990 pour qualifier les actes d’infractions sur internet qui violaient les droits à la vie privée ou à la confidentialité. Tous ces termes définissent l’ensemble des infractions pénales qui sont commises via les réseaux informatiques, notamment, sur le réseau Internet. Ces pirates s’attaquent à deux choses : aux biens et à l’intégrité des personnes. Il existe aussi des pirates qui passent par des personnes pour connaître des informations sur des entreprises ou même pour infiltrer les réseaux d’une entreprise.
Aujourd’hui, avec les technologies mises à disposition de chacun, il est très facile pour un internaute lambda de devenir un cybercriminel, la frontière est mince entre un internaute et un pirate. Sur internet, tout un arsenal d’outils de piratage est disponible en ligne pour de faibles sommes. Il existe une véritable communauté de pirates qui s’échangent leurs informations et leurs connaissances à travers des forums. Le fait que cette criminalité s’exerce via des ordinateurs ou dans le cyberespace est une révolution car c’est une criminalité à distance, un pirate peu s’en prendre à une personne à l’autre bout de la planète.
La loi française définit la cybercriminalité comme regroupant « toutes les infractions pénales susceptibles de se commettre sur ou au moyen d’un système informatique généralement connecté à un réseau ». A la différence de la criminalité, la cybercriminalité se déroule dans un espace virtuel. Il a donc fallu créer tout un arsenal juridique spécifique et adapté au monde numérique. Ces lois sont mises en place afin de protéger l’identité numérique et les biens des usagers de la toile.
Avec la démocratisation de l’accès à internet et le développement des usages en ligne, la cybercriminalité devient un véritable problème de société qui peut toucher chaque individu. Phénomène mal connu, les attaques en ligne se développent de plus en plus et ne respectent ni les frontières, ni les particuliers.
Internet est certes encore synonyme d’anonymat et de liberté, mais il serait absurde de croire que tout y est permis et que les crimes commis restent impunis.