Intéressons nous aujourd’hui aux monnaies virtuelle. La première question que je me suis posé en abordant ce sujet c’est de savoir ce qu’est exactement un Bitcoin. Beaucoup de personnes utilisent volontiers ce nom et ce positionnent de façon très arrêté sur le sujet sans pour autant m’apporter de réponse concrète sur ce qu’est un Bitcoin et quel est son utilité. Afin de nous construire un avis sur la questions, j’ai regroupé pour vous l’ensemble des sources qui m’ont été utiles dans ma recherche de compréhension et d’analyse des enjeux liées à cette pratique qui m’été encore obscure.
Commençons par de l’information de vulgarisation, accessible à tous, bien que peut ou pas référencée ces informations ont été un point de départ dans mes recherches.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=SEbCbp1vc9Y[/youtube]
Et pour ceux qui comme moi n’aurez pas tout compris aux explications en Anglais je vous propose aussi une vidéo en Français cette fois-ci. >Vidéo ici<
Les monnaies virtuelles, les monnaies complémentaires & les monnaies fiduciaires
Maintenent que nous savons ce qu’est un Bitcoin (฿), il est temps de parler monnaies, même si pour l’ensemble des crypto-monnaies il est plus juste d’utiliser le therme d’unité ou de protocole technique ou encore pour le Bitcoin de technologie Open source. La monnaie a proprement parlé remplit classiquement les fonctions d’unité de compte (prix), d’instrument de transaction (échange) et de réserve de valeur (capital).
Il est impossible de faire rentrer le Bitcoin dans la catégorie des monnaies fiduciaires, qui repose sur un principe de garantie défendue par une institution centralisatrice. Par le manque de législation à son sujet, le statu du Bitcoin reste encore obscure aux yeux des structures et institutions bénéficient du statu légale d’émetteur de monnaies ou de crédit, mais dans d’autres pays comme l’Allemagne, des payes d’Europe du Nord, les Etats-Unies ou encore certains pays Asiatiques le statu du Bitcoin a été reconnue et légiféré.
La Commission des finances du Sénat Français à donc depuis Jenvier 2014 effectué une audition sur les enjeux liés au développement des monnaies virtuelles de type Bitcoin. Afin de vous éviter de regarder les 2h de vidéo produites lors de la séance publique du 15 janvier 2014, je me suis inspiré des propos tenus lors de cette audition pour construire mon article.
Et pour les plus courageux d’entre vous, voici les liens:
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=vLr9WVHKBpk[/youtube]
Questions aux auditionés
J’ai constaté aux fils de mes recherches que certains internautes associés les monnaies virtuelles aux monnaies complémentaires. Cet amalgame est fréquent puisque la monnaie virtuelles, tout comme les monnaies complémentaires, est une monnaie alternative/parallèle au système monétaire internationale et aux devises nationales. Contrairement au bitcoin qui favorise les échanges au niveau mondial, les monnaies complémentaires visent une relocalisation de l’économie par les monnaies locales.
Comme nous l’explique Florian Delonaur dans la deuxième partie de l’émission de Radio, Cultures Monde du 20 janvier 2014 diffusé sur France Culture.
«C’est une forme de réappropriation citoyenne du système monétaire, mais aussi tout simplement une démarche de développement durable pour redonner un sens et une proximité aux échanges marchands.»
Quelles sont les risques des réseaux de payants éléctonique?
L’anonymat des informations qui est (presque) entièrement garanti par l’utilisation de ces monnaies virtuelles attire de nombreuses accitivitées activités criminelles pour faire transiter leurs fonds, échanger de l’argent ou effectuer du blanchiment d’activités du type trafic de drogues et d’armes.
L’évasion fiscale n’est pas loin non plus. Ces économies virtuelles ne sont pas soumises à la fiscalité en vigueur dans le ou les pays auxquels sont rattachés les participants. Si l’on considère qu’il y a véritablement échange de biens et de services, assortis d’une transaction financière, alors rien ne justifie que l’imposition ne pèse pas sur cette activité économique à part entière. Ceci constitue à la fois une perte de revenus sèche pour la puissance publique, une concurrence déloyale pour les acteurs de l’économie réelle […]
Enfin la création d’un marché du travail parallèle totalement dérégulé est également en jeu : on voit se multiplier les «gold farms», ces bâtiments tout à fait réels dans lesquelles s’entassent des jeunes gens derrière des ordinateurs, payés pour gagner des points dans des jeux virtuels […] Ces points sont ensuite monnayés contre argent sonnant via une place d’échange de biens et services virtuels.
Les risques de piratages sont aussi souvent évoqué lorsque l’on parle de ces crypot-monnaies et la conséquence directe des cyber-attaque par des hackers, est une perte de confiance des utilisateurs dans le système, qui «revandent leurs actions » si je puis dire, provoquant la chute du cours de la monnaie. Bien sûr Bitcoin n’est pas la seule monnaie virtuelle, il en existe plusieurs : Ripple, Litecoin, Peercoin, Dogecoin, Namecoin, Quark, Darkcoin, …
En résumer
Les unités virtuelles types Bitcoin sont limitées dans leur transaction par les structures qui acceptent cette valeur en échange de bien ou de services, en France c’est un instrument de transaction encore très peut développer. Sa valeur de réserve dépend du nombre de détenteur de cette unité, limité à 21 millions pour Bitcoin. Sont capital est très instable pour le moment et sa valeur peut changer à la hausse comme à la baisse d’une seconde à l’autre. Généré part les « proscéseurs» du système (donc potentiellement tout ordinateur du réseau Bitcoin), les unités de Bitcoin sont créées à un rythme de plus en plus lent alors que de plus en plus de personnes rejoignent le système, la valeur des unités ne peuvent donc qu’augmenter.
Il est donc tout naturel de se poser la question de savoir ce qu’il arrivera une fois que tous les Bitcoin auront été calculés. Encore plus que maintient le Bitcoin sera donc une valeur rare, ce qui risquerait de provoquer une déflation monétaire. Qui se traduirait par la baisse, au fil du temps, du prix moyen des biens et services, c’est-à-dire du coût de la vie.
Le problème que soulève Felix Salmon, chroniqueur de Reuters est le suivant :
« Dans un environnement déflationniste, personne ne dépense son argent puisque quel que soit ce que vous voulez acheter, vous êtes sûr qu’il sera moins cher demain ou après demain. Et donc, les gens thésaurisent et ne dépensent que très sporadiquement, pour assurer les besoins les plus essentiels. Même les employeurs ne vont certainement pas dépenser pour embaucher puisque quelle que soit la productivité de la force de travail, ils s’en sortiront toujours mieux en conservant leur argent et en ne payant personne.»
D’après cette remarque le problème majeur d’une monnaie « fini» viendrais des usages que l’on en fait, l’accumulation, la spéculation et la concurrence serait la seule alternative à l’endettement, la spéculation et la concurrence.
La bonne nouvelle est que l’économie du partage, qui connaît à l’heure actuelle un développement rapide, change notre culture en profondeur en créant un contexte d’abondance croissante et rendant à l’humain sa place d’unité fondamentale des échanges économiques.
[lien]
Pour exemple, ce projet est né en France et s’appelle Open Universal Dividend Currency (open UDC).
“Open UDC permet aux gens d’échanger des biens et services virtuels dans un esprit d’équité, dans l’espace entre les membres actuels, et dans le temps entre membres actuels et membres futurs.”
La création de monnaie sera gérée par un algorithme prenant en compte deux variables : le nombre d’utilisateurs d’Open UDC et la durée de vie moyenne d’un utilisateur au sein de la communauté. L’idée est que tout au long de sa vie, chaque membre de la communauté reçoive la même part relative de monnaie émise que tous les autres. De cette manière, “la quantité de monnaie en circulation croît de façon constante, ce qui évite qu’une minorité active n’en accapare une part excessive aux dépends de tout le monde”.