Etymologie
Le mot clé “Prosumer”, qui se traduit en français par “prosommateur”, est d’origine anglo-saxonne et est construit sur la base de deux mots qui sont “Professional” (ou professionnel en français) ainsi que “Consumer” (ou consommateur).
Prononciation
“Prosumer” ou “Prosommateur”
Origine
Créer en 1970 par l’écrivain américain Alvin Toffler, ce terme anglais peut être utilisé deux fois de façon différentes et désigné soit un consommateur producteur soit un consommateur professionnel et il a été utilisé pour la première fois dans son livre “The third wave” en 1979.
Explication
Ce “consommateur”, est alors défini comme un professionnel du produit ou du service en question et le connaît suffisamment pour être défini comme tel. La signification première de ce mot a voulu démontrer une compétence du consommateur de plus en plus élevée qui développe alors un aspect de plus en plus critique et qui par conséquent, participe à la conception et à l’amélioration d’un produit ou d’un service que celui-ci va consommer et il devient alors un acteur pleinement responsable du monde qu’il façonne. On le reconnaît de par son exigence et sa précision qui le distingue de celle d’un consommateur ordinaire ainsi que de sa communication plutôt cognitive qui se base donc sur l’acquisition de connaissances, il n’est alors plus passif mais devient actif.
Avec le temps cette notion a petit à petit disparue pour finalement laisser place à d’autres nouveaux termes tels que tout simplement “consommateur” ou pour définir plus précisément “client expert”.
Enjeux pour l’industrie des médias et de la communication
C’est finalement à l’ère du numérique, des médias et lors du développement de ceux-ci, que le voit le jour la figure d’un consommateur dit “actif”, le prosumer. Le consommateur a alors vu sa place changer progressivement pour modifier et impacter cette industrie des médias et de la communication en devenant également producteur de sa propre consommation. L’industrialisation a fait d’énormes progrès au fur et à mesure des années, d’où cette concurrence par les prix mais aussi et surtout par la capacité d’innovation et la capacité à se différencier. C’est alors là qu’intervient l’industrie plus particulièrement des médias et de la communication puisque va être mis en place un certain nombre d’outils de communication comme des test clients, des questionnaires de satisfaction, ou autres éléments d’analyse qui pourront alors proposer au client un produit de plus en plus à son image voir personnalisé créer aussi grâce à sa participation et à son statut de prosumer. Ce statut a finalement accéléré le développement de ces outils de communication et de ses médias car il a fallu pouvoir extraire les informations des clients dans le but également de le faire participer au processus de production, mais aussi de faciliter le contact avec celui-ci en créant des canaux de contact et en enrichissant les services. Est alors apparu sur le web, des plateformes accessibles comme des forums, des blogs, pour créer des communautés de consommateurs. Pour conclure, on peut citer Valérie Beaudouin, qui dit dans son livre sur les Cultures du numérique : “Les technologies de l’information et de la communication sont ainsi mobilisées pour améliorer le contact avec les clients et optimiser les processus d’innovation.”