Connaissez-vous Edward Snowden, Bradley Manning ou encore Erin Brockovich ? Si ces noms ne vous disent rien, vous devez continuer la lecture de cet article. Ces trois personnes parmis d’autres sont ce qu’on appel communément des whistleblower soit en français, des lanceurs d’alerte.
Terminologie et définition
Signifiant littéralement souffleur de sifflet, cette expression fait référence aux policiers. Ces derniers utilisent leur siffler soit pour appeler du renfort, soit pour avertir d’un danger. Selon le Cambridge Dictionary :
“une personne qui prévient l’autorité d’une activité illégale au sein du gouvernement ou d’une entreprise”
En français, le terme s’est traduit par lanceur d’alerte, ce terme est introduit par les sociologues Francis Chateauraynaud et Didier Torny dans les années 90. Ils proposent la définition suivante :
“une personne ou un groupe qui estime avoir découvert des éléments qu’il considère comme menaçants pour l’homme, la société, l’économie ou l’environnement et qui de manière désintéressée décide de les porter à la connaissance d’instances officielles, d’associations ou de médias, parfois contre l’avis de sa hiérarchie.”
Apparition et enjeux
1778 est l’année où la première fois qu’une protection de lanceur d’alerte est mis en place. Samuel Shaw et Richard Marven, membre de la marine, avait dénoncé à leur supérieur une scène de torture dont ils ont été témoins. Virés puis placés en prison, ils n’en reste pas là et écrivent au Congrès continental. Ce dernier par un vote unanime leur rend justice en leur accordant protection et liberté.Par la suite, de nombreux lanceurs d’alertes sont connus et au sujet de différents sujets : écologie, politiques, finance…
Les enjeux sont nombreux et un qui nous concerne particulièrement, étant présent dans le domaines des nouvelles technologies et de l’ère d’internet est l’accès aux informations personnelles et la donnée. L’affaire Snowden est le parfait exemple de cet enjeu. Ce derniers ayant divulgué des informations confidentiels de la CIA, il est à ce jours toujours recherché par les Etats-Unis pour ces actes. Edward Snowden, face à cette situation dû s’exiler afin de trouver refuge en Russie où il a obtenu un droit de résidence d’une durée de 3 ans. La Russie ne souhaite pas délivrer le jeune homme aux autorités américaine. On peut alors voir qu’outre les impact sur la technologie, que ce genre d’affaire peuvent avoir des conséquences sur les relations diplomatique entre les états.
Afin de se protéger, les internautes qui divulguent ce type d’information ou vivant dans des pays ou la liberté d’expression est limité, peuvent se tourner vers des outils informatiques leurs promettant plus ou moins l’anonymat. Pour cela les utilisateurs peuvent se munir d’un VPN, qui est l’abréviation pour Virtual Private Network..Grâce à ce dernier on peut par exemple avoir accès à des réseaux sociaux qui sont bloqués dans certains pays dont la Chine qui censure Facebook. Une des autres solutions serait d’utiliser des réseaux informatiques tel que TOR, qui lui aussi promet plus d’anonymat à ces utilisateurs. TOR est notamment connu pour être utilisé avec de naviguer sur le Deep Web. Un article à ce sujet est présent sur le blog.
Lanceur d’alerte d’un gouvernement qui trahit ses citoyens en justifiant l’acte par la sécurité national contre le terrorisme ou l’espionnage. Néanmoins, qu’en est-il de la volonté des citoyens d’avoir un respect envers leur vie privée ? Qu’advient-ils de ceux n’ayant pas les capacités informatiques pour se protéger d’un espionnage en interne ? Quels actes deviennent acceptable quand il s’agit d’une question de sécurité nationale ?