Le business de la mort en ligne

Après l’iPhone, l’iPad ou encore l’iPod, voici l’i-Postmortem!

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas d’un nouveau joujou du géant Apple, mais du nom d’une nouvelle start-up. Sa mission, offrir à ceux qui le désir, la possibilité d’établir leur propre tombe dans un cimetière virtuel. Pour cela, deux services d’immortalité sont proposés: l’i-tomb et l’i-mémorial.

La cyber -immortalité à néanmoins un coût. Ainsi, si vous souhaitez vivre éternellement sur la toile, il vous faudra débourser jusqu’à 120 dollars par an!

Si le concept peu choquer, la start-up, i-Postmortem n’est pourtant pas la seule à exploiter le filon funéraire. La question de l’e-reputation concerne aussi bien les vivants que les morts. Selon Jacques Mechelany, directeur de la start-up, les avantages d’un cyber-cimetière sont multiples: possibilité d’honorer les morts qu’importe la distance, gain de place grâce à l’absence du corps, pas d’entretien de la sépulture…

L’i-Postmortem apparaît donc comme un substitut numérique de la pierre philosophale…

Si certains sont prêts à tout pour survivre sur la toile après leur mort, ce n’est pas le cas de tout le monde. En effet, suite au décès d’un de leur proche, certaines familles aimeraient pouvoir leur garantir l’oubli numérique -suppression de leur compte Facebook ou Twitter-. Malheureusement pour ces familles, cela n’est pas toujours possible. Sans l’accord des sites en question ou en l’absence de possession des codes et identifiants du ou de la défunte, il est impossible de procéder à toute suppression de compte.

Pour en savoir plus : http://www.lesinrocks.com/2011/10/11/medias/internet/jusquou-ira-le-business-de-la-mort-en-ligne-118731/

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