Numérique et créativité pour plus d’humanité !

La reconnaissance des droits des animaux est de plus en plus étudiées en Europe, notamment lorsque l’on questionne les conditions animales observées dans les cirques. Suite à ces controverses, certains établissements ont décidé d’utiliser la technologie pour remplacer le rôle des animaux sauvages.

La condition animale en débat.

On ne compte plus le nombre de vidéos partagées sur les réseaux sociaux, montrant de la maltraitance animale, qu’elle soit physique ou psychologique. Dans le cadre de ces maltraitances, les conditions de détention des animaux sauvages sont souvent critiquées. Les cirques en sont un bon exemple, lieu de spectacle et d’exhibition d’animaux sauvages, les conditions de vie semblent peu adaptées (cage de taille réduite, manque d’hygiène…). Également, les traitements et les pratiques de dressage font polémiques. Certains professionnels du spectacle ne sembleraient pas respecter le bien être animal. En témoigne une vidéo de l’association  PETA en juillet 2016 montrant les tortures infligées aux animaux de cirque : coups de fouet, coups dans la gueule, cages étroites, étranglement…

La technologie au service du bien être animal.

Les cirques sont de plus en plus nombreux à bannir l’exploitation d’animaux sauvages, une pratique pourtant historique dans le milieu. L’utilisation des technologies numériques a déterminé des changements sociaux, au-delà de l’aspect technique annoncé depuis les années 1970. Depuis la fin des années 1990, des transformations culturelles ont émergé, engendrées par le développement du World Wide Web. Milad Doueihi parle, dans ce sens, de « culture numérique », pour mettre l’accent sur la transformation de la vision du monde que produit la diffusion des technologies digitales. C’est dans ce sens que le cirque Roncalli propose que le virtuel s’allie au réel. Philosophiquement, l’ordre logique entre le réel et le virtuel s’articule par un lien qui va en fait du virtuel au réel. Le philosophe parle de la réalité, avec une certaine humilité où le réel, et notamment la réalité naturelle, nous préexistent.

Les animaux virtuels du cirque Roncalli.

Le cirque Roncalli, en Allemagne, semble répondre aux attentes des défenseurs de la cause animale en proposant de les remplacer par des hologrammes. Ce sont donc des animaux virtuels qui réalisent des acrobaties au milieu des trapézistes et des clowns qui ont gardé toute leur authenticité. Ce cirque espère ainsi, par l’utilisation du numérique, éclipser les accusations de maltraitance couramment véhiculées sur leurs pratiques. En plus d’apporter de la fascination aux spectateurs, ces hologrammes favorisent le bien être animal…Que demander de plus ?

 

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