« Faire des recherches comparatives en sciences sociales – le cas du franco-allemand »

Cet article reprend les propos énoncés par Viviane Harkort (Brême), Stefanie Averbeck-Lietz (Brême), Catherine Roth (UHA), Rolf Kailuweit (HHU) et Cédric Duchêne-Lacroix (Uni Bâle) le /12/2018 lors du colloque international « Culture des médias numériques » au campus Fonderie de Mulhouse. Animation Philippe Viallon, chercheur en SIC (Unistra).

La notion de coopération franco-allemande était au cœur du débat. Les participants ont également échangé autour du fait de venir étudier en Allemagne en étant étudiant français grâce au programme Erasmus. 

Convergence vers la langue anglaise
D’un point de vue général, au niveau des sciences humaines et sociales, la pratique du français ou de l’allemand s’amenuise. Cela s’explique notamment à cause des différentes obligations et contraintes de publications qui imposent la langue anglaise, ceci afin d’améliorer la coopération scientifique grâce à cette langue universelle. Cela n’incite pas à apprendre une troisième langue car tout converge vers l’anglais. De plus, cela ne favorise pas la collaboration avec les chercheurs français, car considérée comme « moins attrayante » qu’avec une collaboration avec un scientifique qui parle couramment anglais. 

La coopération scientifique transfrontalière
De nos jours, il y a une volonté politique de faire de la recherche transfrontalière. A ce titre, les 5 universités du Rhin supérieur favorisent une grande richesse de coopération. Par exemple, il est possible de prendre le train pour aller chercher un livre dans n’importe quelle université de cette association d’universités. Les intervenants ont également mis en avant le fait que les étudiants (de l’université de Strasbourg par exemple) peuvent venir participer à des cours en anglais, et qu’ils seront accueillis à bras ouverts.

Finalement, le bilan de cette table ronde se résume ainsi : la circulation de l’information scientifique est importante. Il y a un souhait de faire du modèle franco-allemand un exemple pour l’extérieur, afin de motiver les autres universités à mettre en place des échanges franco-anglais, franco- espagnol… 

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