Durant cette période de crise sanitaire provoquée par la Covid-19 ,la programmation des festivals et la production cinématographique sont impactées par celle-ci.La fermeture des salles de cinéma le 14 Mars 2020 restera gravée à jamais dans l’histoire du cinéma français surtout que les Français sont attachés aux salles de cinéma.
Annulation ou report des Festivals de cinéma, une situation difficile pour les professionnels qui vivent des difficultés financières suite à l’arrêt des activités, et une séparation mal vécue pour les comédiens et les amoureux du cinéma , mais la nécessité est la mère de l’invention , le web offre la possibilité aux cinéphiles d’y vivre leur passion même loin des salles de projections.
Depuis l’annonce du confinement le 17 Mars 2020, la culture comme les autres secteurs sont à l’arrêt (théâtre, cinéma, festivals, musées, music), beaucoup de réalisateurs , d’acteurs et d’organisateurs de festivals affichent leur mécontentement face à cette situation.
Pour la jeune réalisatrice, actrice et cinéaste Suzanne Lindon, cette période de confinement est très compliquée , la réouverture des cinémas est une “primauté” car elle en a besoin. Difficile de vivre loin de son public , une expérience dure surtout qu’elle n’a pas pu assister aux différentes récompenses attribuées à son film » Seize printemps » dans différents pays en Pologne, en Biélorussie, en Argentine ou en Chine mais c’est grâce à des vidéos Zoom qu’elle a pu échanger avec son public.
Une chose que la réalisatrice du court métrage « Seize printemps » , labellisée “Sélection officielle” du Festival de Cannes , regrette car pour elle les rencontres ne se font pas virtuellement , et la rencontre des gens est un besoin. https://www.bande-a-part.fr/cinema/entretiens/suzanne-lindon-seize-printemps-confinement-entretien/.
Le sentiment est partagé par les exploitants et distributeurs des salles de cinéma, qui affichent de leur côté leur mécontentement et surtout leur inquiétude car le maintien de la fermeture des salles de cinéma a des répercussions négatives sur le cinéma et sur les employés (distributeurs, exploitants).« Intenable » voilà le terme par lequel Sophie Dulac , exploitante et distributrice qualifie la situation actuelle.
En effet la crise sanitaire a engendré une perte d’emploi et à ce sujet, elle se demande “Que fais-je avec tous mes salariés qui sont au chômage partiel depuis des semaines et des semaines, dont le salaire est amputé. Qu’est ce qu’on fait ?”
https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18695249.html.
Pour la programmation , les Festivals ont malheureusement été contraints d’annuler et de reporter leur programmes à des dates ultérieures , mais cela ne les empêchent pas d’assurer la continuité en organisant des festivals en ligne .
De nombreux festivals s’adaptent à cette situation car les Festivals de cinéma en ligne ne sont plus une option mais plutôt une nécessité et heureusement. https://www.wedemain.fr/decouvrir/cinema-4-festivals-a-decouvrir-en-ligne/.
Les cinéphiles privés de salles obscures depuis le confinement, se pressent pour l’annonce du déconfinement pour avoir leur dose de projection mais seul l’évolution de la pandémie pourra décider de la reprise des festivals en présentiel. Pour l’heure comme l’a déclaré le ministre de la Culture certains « petits festivals » pourraient se tenir « à partir du 11 mai », soit le premier jour de la fin du confinement, s’il « n’y a pas de problème de sécurité ».